Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

jeudi 22 mars 2012

Casbah Business Angels l’Algerian Startup Initiative 2012

Anges Casbah Casbah Business Angels
  • Casbah Business Angels (ABC) est de l'Algérie première organisation investisseur providentiel. ABC a lancé par la Silicon Valley et PDG d'Algérie est un groupe d'entrepreneurs et d'investisseurs providentiels qui sont intéressés à investir leur temps et leur financement dans les nouveaux et existants entreprises en démarrage.ABC est également une plate-forme de réseautage où les investisseurs providentiels et les entrepreneurs peuvent se rencontrer pour échanger des idées, de mentorat et des possibilités d'investissement.
  • Sur l’initiative d’un groupe d’hommes d’affaires algériens établi aux États-
    Unis : Création d’un fonds privé pour financer les start-up algériennes
    Baptisé "Casbah Business Angel", ce futur fonds sera doté au démarrage d’un budget
    supérieur à 100 millions de DA. Le fonds sera ouvert à tous les investisseurs privés désirant y
    contribuer.
    Des opérateurs algériens établis aux Etats-Unis ont décidé de créer un fonds privé
    d’investissements destiné à financer la création de start-up en Algérie, a-t-on appris hier
    auprès du président du Conseil d’affaires algéro-américain, M. Smaïl Chikhoun.
    La création de ce fonds d'investissement a été annoncée au cours des travaux du Forum sur la
    contribution de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis au développement de l’économie
    nationale.
    La création de ce premier fonds algérien privé ''est une initiative d’un groupe d’hommes
    d’affaires et d’opérateurs économiques algériens'' établis aux Etats-Unis, a précisé à l'APS M.
    Smaïl Chikhoun. Une réunion sera tenue la semaine prochaine pour déterminer les secteurs à
    aider en priorité, outre ceux des technologies de l’information et de la communication (TIC)
    et des énergies renouvelables qui ont été ciblés dès le départ par les initiateurs du fonds, a-t-il
    expliqué.
    Des universitaires, des chercheurs, des managers, des hommes d’affaires et d’autres
    compétences algéro-américaines envisagent, selon lui, de créer un fonds privé pour financer la
    réalisation de projets en Algérie par des jeunes universitaires dans des secteurs comme les
    technologies de l’information et de la communication (TIC) ou les énergies renouvelables.
    "Nous ne financerons pas n’importe quel projet. Il faut vraiment que la start-up (petite
    entreprise à fort potentiel de développement) à qui nous accorderons une aide financière soit
    capable de grandir pour devenir une PME compétitive", a-t-il expliqué.
    Baptisé "Casbah Business Angel", ce futur fonds sera doté au démarrage d’un budget
    supérieur à 100 millions de DA, a-t-il indiqué. Le fonds est ouvert à tous les investisseurs
    privés désirant y contribuer. "Nous allons aider au développement économique de l’Algérie
    en finançant la création de nouvelles start-up, notamment dans le secteur des high-tech
    (hautes technologies) et en assurant le coaching nécessaire à leurs jeunes managers pour les
    aider à réussir leurs projets", a-t-il encore ajouté.
    Soutenir et orienter les jeunes entrepreneurs
    En outre, des membres de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis ont présenté hier à
    Alger les modalités de création de start-up en Algérie dans différents secteurs à haute valeur
    ajoutée. Pour M. Mohamed Bedrouni, spécialiste en finance et en développement
    économique, avant de lancer la création d’une entreprise, il est nécessaire d’établir un plan
    préliminaire et des études de faisabilité du projet pour assurer sa pérennité. Il a insisté
    également sur la qualité de la formation des ressources humaines et la collaboration avec des
    chefs d’entreprise qui ont déjà réussi à monter leurs projets sur le terrain, ce qui permettrait de
    tirer profit de leurs expériences, de gagner du temps et des étapes. Pour sa part, M. Fewzi
    Fardeheb, architecte de formation, s’est dit prêt à partager son savoir- faire et son expérience
    avec les jeunes entrepreneurs algériens désirant se lancer dans la création d’entreprises dans le
    secteur du BTPH. ''Ces jeunes pourraient également tirer profit de mon expérience en termes
    de techniques de construction utilisées dans les communautés du Sahara pour adoucir et
    alléger les conditions climatiques'', a-t-il ajouté. ''On a des puits de pétrole qui s’épuiseront,
    mais les puits du savoir-faire ne s’épuiseront jamais'', estime M. Fardeheb, chef de projet dans
    un bureau d’architecture américain, traînant derrière lui une expérience d’une trentaine
    d’années.
    De son côté, M. Belaïd Karim, consultant international dans le monde des affaires, s’est dit
    impressionné par la volonté des jeunes algériens, venus lui demander des conseils pour
    assurer la réussite du montage de leurs projets. Le premier forum de partenariat avec la
    communauté algérienne établie aux Etats-Unis prendra fin aujourd’hui avec une série de
    recommandations portant notamment sur l’émergence de start-up dans les TIC en Algérie.
    Développement de l'économie nationale
    M. Smaïl Chikhoune : “La diaspora algérienne déterminée à y contribuer”
    La diaspora algérienne établie aux Etats-Unis est déterminée à contribuer au développement
    économique de l’Algérie, notamment par le financement et l’accompagnement des start-up,
    créées par de jeunes talents, a affirmé hier à Alger le président du Conseil d’affaires algéroaméricain,
    M. Smaïl Chikhoune. "Nous allons aider au développement économique de
    l’Algérie en finançant la création de nouvelles start-up, notamment dans le secteur des hightech
    (hautes technologies) et en assurant le coaching nécessaire à leurs jeunes managers pour
    les aider à réussir leurs projets", a-t-il expliqué en marge d’un forum sur le rôle de la diaspora
    dans le développement de l’économie nationale, ouvert mardi à Alger. "Nous allons tout faire
    pour que notre diaspora contribue avec succès dans le développement du pays comme cela a
    été fait en Inde ou en Chine, deux pays qui avaient compris très vite l’intérêt de faire
    participer tous leurs enfants à travers le monde pour se développer", a-t-il soutenu. L’élite
    algéro-américaine propose, par ailleurs, de mettre à contribution son savoir-faire et son capital
    expérience pour encadrer les jeunes opérateurs durant les différentes étapes du lancement et
    de la concrétisation de leurs projets. Comme cela est le cas dans les pays développés et
    émergents, il faut que les jeunes Algériens pensent, a-t-il dit, à créer leurs entreprises dès
    qu’ils achèvent leurs études universitaires.
    Mais il ne suffit pas de leur donner de l’argent pour le faire, il est nécessaire surtout de les
    coacher pour qu’ils réussissent leurs démarches. Dans le domaine de l’encadrement des jeunes
    porteurs de projets, les représentants de la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis
    signeront prochainement une série de conventions avec des universités, des incubateurs et
    certaines entreprises nationales, pour transférer leur savoir-faire aux futures générations
    d’entrepreneurs en Algérie. "Des sommes importantes sont données à des jeunes pour monter
    des affaires, mais ces derniers trouvent en général beaucoup de difficultés pour faire aboutir
    leur projet, et c’est là où peuvent intervenir les compétences de la diaspora à travers un
    coaching continu", a-t-il ajouté. M. Chikhoune a souligné que le forum d'Alger s'inscrit dans
    le cadre des démarches engagées par une trentaine de membres de cette communauté dans le
    but d’aider à la création d’emplois et de richesses, notamment au profit des jeunes. Selon lui,
    ce forum constitue un espace de rencontres et d’échanges entre les représentants de la
    diaspora algérienne établie aux Etats-Unis et ceux de l’ensemble des institutions publiques
    chargées de la promotion de l’emploi et de l’investissement, afin d’établir un programme ou
    une feuille de route permettant une contribution "très concrète" de cette communauté dans
    l’édification d’une économie nationale productive. Interrogé sur l’opinion des investisseurs
    américains sur le marché algérien, M. Chikhoune a affirmé qu’ils sont "très intéressés" de
    venir travailler en Algérie, notamment dans les secteurs du BTPH, des TIC et des services.
    "Contrairement à certains préjugés, les Américains n’ont jamais été réellement dérangés par la
    règle 51/49 (régissant l'investissement étranger en Algérie), car elle est appliquée également
    dans d’autres pays au Moyen -Orient ou en Asie où ils ont des projets et des marchés", a-t-il
    précisé. Les investisseurs étrangers dont les Américains "craignent par contre l’instabilité de
    la réglementation qui les empêche d’avoir une visibilité à moyen et long termes", a-t-il estimé.
    A une question sur la concrétisation du projet relatif à la réalisation d’un pôle
    biotechnologique en Algérie en partenariat avec des firmes américaines, il a affirmé qu’il est
    "en bonne voie" et que le pays a de "fortes chances" de devenir un fournisseur régional de
    nouvelles molécules et de médicaments à l’orée 2020. "L’Algérie a de fortes chances de
    devenir un pôle régionale de recherche et développement, et de fabrication de médicaments, à
    l’image de Singapour pour une partie de l’Asie et de Dublin pour l’Europe", a relevé M.
    Chikhoune, ajoutant que "si tout marche bien, les résultats des premières recherches sont
    prévus pour 2020". Il est question d’abord de monter un pôle de Recherche et développement
    pour la création de nouvelles molécules en partenariat avec une douzaine des plus grandes
    entreprises américaines de l’industrie pharmaceutique avant de passer à la fabrication de
    médicaments.
    Ce futur pôle permettra, a-t-il dit, la création de milliers d’emplois et offrira aux universitaires
    algériens de faire de la recherche scientifique très poussée dans leur pays. "Ce projet
    permettra la création de milliers d’emplois. A Singapour, chacun de la dizaine de laboratoires
    qui sont là-bas emploie quelque 5.000 travailleurs", a-t-il fait savoir. Créé en 2002, le Conseil
    d’affaires algéro-américain regroupe des hommes d’affaires algériens et américains dans le
    but de promouvoir les échanges commerciaux et la coopération économique entre l’Algérie et
    les Etats-Unis.
    El
    Moudjahid

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire