Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mardi 10 avril 2012

KPMG Algerie bilan de dix années de présence en Algérie 2012





KPMG fait le bilan de dix années de présence en Algérie : Miser sur les compétences nationales

En 10 ans, le cabinet a dispensé ses conseils à quelque 1 100 entreprises, dont une part importante de PME algériennes.
En 10 ans, le cabinet a dispensé ses conseils à quelque 1 100 entreprises, dont une part importante de PME algériennes.

Installé en Algérie depuis 2002, le cabinet international a réussi à s’imposer sur le marché algérien, et même à concurrencer  d’autres membres du «Big Four» dont (Ernst & Young,  Deloitte et Pricewaterhouse Coopers). Avec une centaine de professionnels à son actif, dont la majorité sont algériens, le cabinet s’enorgueillit d’être un véritable vivier pour les compétences nationales et se dit confiant en les pers- pectives d’avenir. Dans une conférence organisée, hier, en son siège à Hydra, KPMG-Algérie a dévoilé son bilan chiffré pour l’exercice de l’année 2011, soit 483 millions de DA dont 50 millions consacrés à la formation continue et à la formation professionnelle, sachant que son  chiffre d’affaires pour l’année 2010 s’est élevé à près de 5 millions de DA, soit environ 6 millions de dollars. La région Europe - Moyen Orient - Afrique est la région ayant enregistré le chiffre d’affaires le plus élevé avec 11,7 milliards de dollars US, ce qui montre la bonne santé financière du cabinet dans la région. Le cabinet contribue activement au développement des compétences locales grâce à des programmes de parrainage de grandes écoles algériennes dans le domaine managérial destiné aux fonctions supérieures au sein des entreprises. KPMG Algérie est aujourd’hui composée de jeunes auditeurs ayant bénéficié de formations entamées lors de cursus universitaires financées par le cabinet et complétées après leur recrutement. A travers ces programmes, KPMG met au service de l’Algérie un savoir-faire de niveau international. Le cabinet qui compte deux associés algériens sur sept se targue d’envoyer ses experts algériens exécuter des contrats à l’étranger, aussi bien en Europe (France, Espagne) qu’en Afrique subsaharienne (Niger, Mali, Cameroun). Au cours de ces dix années de présence en Algérie, KPMG Algérie a dispensé ses conseils à de nombreuses sociétés aussi bien étrangères que nationales activant dans différents secteurs tels que la finance (banques et assurances), l’industrie pharmaceutique, industrie oil & gas et l’immobilier. En 10 ans, le cabinet a informé et conseillé pas moins de 1 100 entreprises, dont une part importante de PME algériennes. Le cabinet qui affiche ses ambitions pour sa filiale algérienne  vise à pérenniser ses activités dans le pays et, mieux, à concentrer sur Alger, à  long terme, la formation KPMG pour l’ensemble des pays du Maghreb. «Le marché algérien est un marché très prometteur, et afin de mieux nous positionner en tant qu’experts, nous avons pris le pari de capitaliser  les compétences nationales. Il est vrai qu’en 2002, KPMG Algérie comptait plus de collaborateurs expatriés qu’algériens. Aujourd’hui, le nombre d’expatriés se limite à seulement deux personnes», a déclaré  dans ce sens M. Jean-Marie Pinel, président-directeur général de KPMG Algérie. Et d’ajouter qu’ «il est temps de transférer notre capital aux cadres algériens capables de poursuivre le développement du cabinet». Pour rappel, KPMG Algérie a édité plusieurs guides à destination d’éventuels investisseurs étrangers : les différents Guides Investir en Algérie, le Guide des Expatriés 2010, le Guide des Assurances en Algérie 2009 et le Guide des Hydrocarbures 2007.
D. Akila ELMOUDJAHID

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