Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

mardi 2 août 2011

Algerie énergies nouvelles perspective d’avenir 2011


L’engagement de l’Algérie dans la perspective de développement des énergies nouvelles, et/ou ce qui est convenu d’appeler les énergies vertes, est une réalité indémontable. Les pouvoirs publics, à leur tête les responsables du secteur de l’Energie et des Mines, ont, en effet, mis en place toute une batterie de programmes à même d’arriver à projeter le pays vers une perspective de changement d’orientation en matière énergétique, afin de préparer -en quelque sorte- l’après-pétrole, devenu une évidence.
L’Algérie, un des plus importants pays producteurs de gaz du pourtour méditerranéen, et l’un des principaux fournisseurs d’énergie fossile à l’Europe, ne perd pas de vue l’importance de garder cette position stratégique. Toutefois, au moment où l’on a tendance, un peu partout, à se tourner vers les énergies nouvelles, notre pays n’a d’autre choix que celui de s’engager dans cette nouvelle perspective. En tout cas, les potentialités naturelles du pays le permettent largement. Il faudra, donc, impérativement passer le cap de l’énergie solaire. En effet, en plus des divers projets de recherche engagés au niveau du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), il y a la mise en pratique d’autres sur le terrain.
En effet, en inaugurant, il y a quelques semaines, la première centrale mixte du monde, le ministre de l’Energie et des Mines a symboliquement inauguré une nouvelle ère, celle de l’énergie renouvelable. A ce stade, l’Algérie n’ignore pas ses richesses en la matière. Elle compte bien les mettre à profit. Cette centrale mixte n’est, en fait, qu’un pas, puisque d’autres projets sont attendus sur la même lancée. Plusieurs pays, dont la France, l’Allemagne et les Etats-Unis ont exprimé leur intérêt au développement de ces énergies à travers des projets colossaux auxquels l’Algérie devra être associée. Effectivement, étant donné que le Sahara algérien peut subvenir aux besoins de toute l’Europe avec seulement 5% de son énergie solaire, notre pays sera parmi les plus courtisés. En ce sens, l’Algérie, qui a opté pour les énergies renouvelables, devra économiser les coûts très élevés des systèmes de sécurité et des combustibles que généreront les centrales nucléaires. Avec ces énergies, le pays pourra même préserver son indépendance énergétique sur le long terme. Toutefois, cette démarche aura pour conséquence l’augmentation annuelle de la consommation des hydrocarbures qui avoisine les 7%. Avec un tel rythme d’augmentation de la demande interne, l’Algérie consommera la moitié de sa production d’hydrocarbures à l’horizon 2021, estiment des experts. Pour atteindre cet objectif, un ambitieux programme a été adopté par le gouvernement au début de l’année 2011.

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