Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 28 juillet 2011

Transport urbain en Algérie 2011



Le ministre des Transports, Mr Amar Tou, a reconnu ouvertement l’échec de la politique de son département en matière de transport urbain.
Cet échec est imputable à l’ouverture du secteur à la concurrence qui, selon le ministre, « n’a pas été contenue par une régulation ». « Ce sont les transporteurs qui font la loi au détriment de la réglementation et les lois de la République », constate-t-il lors d’une réunion qui a regroupé, hier à Alger, les 48 directeurs de wilaya. Ces derniers ont encaissé des reproches d’une rare virulence de la part du premier responsable du secteur. « Vous avez failli à vos prérogatives et vos responsabilités
.

Vous êtes considérés comme des complices par votre négligence et votre démission », s’emporte le ministre contre ses directeurs. M. Tou a reconnu qu’il y a « démobilisation des pouvoirs publics en ce qui concerne l’application de la réglementation en vigueur ». « C’est le grand bazar », s’indigne-t-il à nouveau. Amar Tou croit que la libéralisation du secteur aurait dû aboutir à une situation meilleure. Près d’une vingtaine d’années plus tard, le constat est le suivant : « Non-respect des règles d’exploitation, concurrence déloyale des opérateurs privés, absence de contrôle nécessaire de l’autorité en charge, un système de correspondance qui induit des surcoûts de transports pour les voyageurs ».

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