Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mardi 26 juillet 2011

Alger STATISTIQUE DU BATI DE LA VILLE


La ville est définie comme étant l’expression diachronique de la civilisation du peuple qui
l’habite. Elle s’adapte aux transformations du mode de vie et du dynamisme social, elle passe
pour être le dépositaire de l’histoire du peuple. Alger n’échappe pas au fait d’être le signe
d’un rapport direct et indirect entre l’homme et la société tout au long de l’histoire
comprenant le passé, le présent et le futur.
La lecture de la croissance de la ville d’Alger se résumait à l’époque ottomane à l’ancienne
ville la Médina, renfermée sur elle-même, et dont la relation avec les fahs limitrophes se
faisait par des routes ponctuées aux niveaux des remparts par des portes qui sont au nombre
de cinq: Bab El B’har, Bab El Djazira, Bab El Djedi, Bab Azzoun et Bab El Oued. L’image
actuelle de la ville est l’aboutissement d’un long processus, résultant de la combinaison de
plusieurs facteurs et paramètres qui sont d’ordre démographique, topographique et
géographique du site. Son développement s’est opéré en plusieurs entités autonomes ayant
chacune sa logique de formation, mais articulées entre elles formant un ensemble permettant à
la ville d’évoluer sans rupture ni incohérence. Le processus du développement de la ville
d’Alger est l’accomplissement de plusieurs expériences en s’adaptant au relief du terrain. En
1830 l’ancienne ville d’Alger présentait des limites physiques (remparts) définissant un
dedans et un dehors, en 1840 la ville abandonne sa forme caractérisée par la présence de mur
identifiant la ville de la compagne, pour s'orienter vers une vision de centre et de périphérie. A
l’exemple de la ville d’Alger presque toutes les villes du monde ont un sens particulier de
croissance qui permet aux gens de se repérer [5]. La densification du tissu urbain de la ville a
engendré un changement dans l’occupation de la parcelle de sol qui est passée du capital
foncier au capital financier et de l’occupation rurale à celle d’une occupation urbaine [1].
Entre 1830 et 1870, la ville a connu un premier dédoublement qui a consisté en une croissance
linéaire selon deux axes qui sont la rue d’Isly et la route de Constantine. Parallèlement des
noyaux urbains se formaient, au sud le Faubourg Mustapha se développant selon les routes de
Laghouat et Constantine (Ben M’hidi et Didouche), et au nord le Faubourg de Bab el Oued
entre la vieille ville et l’hôpital militaire (maillot). Durant la période 1930 – 1962, à ces
premiers travaux de développement se succèdent des opérations ponctuelles de construction,limitées, constituées de cités de recasement

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