Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

jeudi 21 juillet 2011

Alger symbole pour une rénovation du vieux bati


Inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1992, le cœur historique d’Alger tombe en ruine. Les immeubles disparaissent, remplacés par des tas de gravats. Des échafaudages, des poutres métalliques, des armatures en bois soutiennent les murs fissurés. Alors que tout avait été pensé pour soustraire au regard des voisins et passants le cheminement intime des journées en famille, le ventre ouvert de certaines maisons constitue une percée obscène. Faïences brisées, boiseries arrachées : le délabrement des patios laisse entrevoir l’ampleur du désastre.Pour les habitants comme pour les gens de passage, Alger, pourtant, c’est ici, place des Martyrs, dans la basse Casbah. Dans cette cité façonnée de joyaux architecturaux, qui, au crépuscule, quand grisonne la blancheur des façades, ressemble tant à Paris, la Casbah, c’est le peu qui reste de la ville arabe et ottomane. Comment expliquer que l’Etat ne lui accorde aucune valeur ?
Avec le départ des vieilles familles, l’endroit s’est dégradé. Une partie des nouveaux habitants saccagent leurs domiciles pour bénéficier de procédures de relogement. Le dégât des eaux est une technique couramment utilisée. D’après Mr Lahsen, membre de la Fondation Casbah, une association qui tente de restaurer le patrimoine de ce quartier, trois cent cinquante maisons auraient ainsi été détruites. Hormis la réhabilitation de quelques bâtiments comme le palais de Mustapha Pacha, les autorités laissent faire
pour les génération à venir Alger doit reprendre sa splendeur

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